ERE 16-BITS
Le crash a provoqué le déclin des consoles de jeux et en 1985, la scène se déplaça vers les micro-ordinateurs, d’abord le
C64, puis les puissants 16-bits. L’Atari
ST, l’Amiga et le Mac étaient dopés au
Motorola 68000 tandis que dans son coin IBM avait choisi
Microsoft et Intel pour créer son standard.
Des processeurs dernier cri, des composants spécialisés, plus de mémoire : l’évolution du C64 vers l’Amiga améliorait l’expérience visuelle et sonore mais appréhender un nouveau gameplay avec les 16-bits s’averra difficile. A cette époque, de nombreux jeux étaient développés à la fois pour les 16-bits et les 8-bits ou n’étaient que de simples conversions de titres ou de concepts anciens de
l’Apple II, d’Atari ou du
C64. Les éditeurs américains en particulier préféraient jouer la prudence en sortant le troisième, le quatrième ou même le cinquième épisode de
King’s Quest ou Ultima.
Les concepteurs de jeu pour micro-ordinateurs trouvaient souvent leur inspiration dans les jeux d’arcade. Les hits de
Konami, Taito et Namco étaient convertis sur les nouvelles machines par les éditeurs américains, anglais ou allemands. Les scrollings de
R-Type ont influencé quantités de shoot’em up tout comme
Wonderboy de Sega a été source d’inspiration pour le genre
jump’n run.
Wonderboy
La plupart des bornes d’arcade utilisaient un ou plusieurs processeurs 68000. A la fin des années 80 au Japon des jeux d’arcade comme
Afterburner ou Rainbow Islands furent portés sur des consoles de salon comme la
Mega Drive.
Pourtant la machine la plus populaire à cette époque n’était ni l’Amiga, ni la Mega Drive, mais une console 8-bits peu cher et techniquement limitée. La
Famicom sortie au Japon en 1983 atteignit nos rives sous le nom de Nintendo Entertainment System
(NES) en 1985 et remporta un succès surprenant que personne n’avait prévu, annonçant le retour des consoles de jeux vidéo. La cible principale de cette machine grisâtre était les enfants et la famille plutôt que les
hardcore gamers.
L’autre machine à atteindre le marché mondial du jeu ne payait elle non plus pas de mine et semblait négligeable: avec des graphismes
EGA et VGA, une carte sonore et un disque dur, le
PC d’IBM commença a marché sur les platebandes d’Amiga et
Atari en commençant par les Etats-Unis. Le
CD-ROM et la révolution multimédia devaient commencer sans Atari et sans Commodore.
|
R-Type
Borne After Burner
Rainbow Islands
|