IBM, le plus grand
fabricant d’ordinateur, a pris son temps pour faire la transition des
ordinateurs aux micro-ordinateurs domestiques. Ce n’est pas avant 1981
que le Personal Computer (PC) ne vit le jour.
Alors que l’IBM PC
original fut bien reçu à sa sortie, son successeur le PC Jr fut un
flop. IBM s’est recentré pour sortir en 1983 le PC/XT (eXtended
Technology) équipé d’un disque dur. Un an plus tard, ce fut le PC/AT
qui embarquait un microprocesseur 16-bits, le Intel 286.
La partie logiciel
était réalisée par Microsoft, dont le système d’exploitation DOS
élimina la concurrence. Quand Compaq et d’autres rejoignirent le
standard, le partenariat entre Microsoft et Intel devint la force de
développement du PC. Le terme de compatible IBM est resté populaire
jusque dans les années 90 alors qu’en fait, compatible DOS aurait été
plus approprié.
En même temps que le
microprocesseur, les capacités graphiques furent améliorées.
Remplaçant le mode monochrome Hercules, et le mode 4 couleurs
CGA, l’EGA
devint le standard affichant 16 couleurs issues d’une palette de 64.
Le son fit son apparition avec la sortie de cartes dédiées.
L’ère du PC n’était pas
encore tout à fait arrivée. Atari, Apple et Commodore avaient encore
l’avantage technique et ralentirent sa percée. En 1987 des sociétés
comme Microprose ou SSI voyaient dans le PC des promesses d’avenir
mais étaient toujours sceptiques pour le présent principalement à
cause des piètres capacités graphiques.
A la fin des années 80,
les 286 et 386 finirent par égaler graphiquement les
Amiga et Atari ST
décidant enfin les européens et notamment les allemands à se tourner
vers la plateforme PC. Au début des années 90, les PC AT furent
remplacés par les 486. De plus en plus de jeux commencèrent à sortir
sous Windows. Les utilisateurs d’Amiga et d’Atari ST ironisaient
encore : tout ce que le PC offrait, ils l’avaient déjà depuis des
années. Mais de plus en plus de développeurs se tournèrent vers le PC
et l’arrivée du CD-ROM accéléra la disparition des deux 16-bits en
1995. |