En
1984, en pleine conception de sa gamme d’ordinateur 16 bits, Atari
investit dans la société Amiga dirigée par l’un de ses anciens
employés, Jay Miner. Cependant une mésentente avec l’équipe poussa Amiga chez la concurrence, en l’occurrence
Commodore, qui racheta la
société promptement afin de sortir un ordinateur du même nom.
Les
composants graphiques de Jay Miner faisaient défaut à l’Atari ST, mais
pour le reste, il était semblable à l’Amiga : les deux machines
utilisaient un microprocesseur 68000 Motorola, un lecteur de disquette
3,5", une souris et une interface graphique. L’interface graphique du
ST s’appelait GEM. L’Atari ST était le moins cher des 16 bits et était
supporté par la plupart des éditeurs de jeux. En 1987, ce fut l’apogée
aux USA, notamment avec le jeu Dungeon Master. Puis la scène Atari
devint européenne.
En 1990, l’Amiga prit le dessus grâce à ses graphismes
supérieurs, mais avec ses ports MIDI, le ST restait la machine de
prédilection des musiciens professionnels. Il offrait également une
alternative financièrement intéressante face au Mac dans le domaine de
l’édition (PAO). Le surnom de l’Atari ST était le Jackintosh en
référence à Jack Tramiel, le directeur d’Atari. |
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