Tout comme son grand
rival le C64, le Spectrum fait partie de la deuxième vague de
micro-ordinateurs. Cependant contrairement au Commodore, le succès de
la création de Clive Sinclair resta cantonné au Royaume-Uni et à ses
proches voisins.
Dès 1983, une version 48 Ko sortit et devint le standard remplaçant la
version 16 Ko. Un microprocesseur (Z80), de la mémoire et un port
d’extension, et c’était tout. Les (petites) touches du clavier étaient
en gomme.
Des extensions mémoire, son, joystick et même synthèse vocale virent
le jour. Les programmes étaient enregistrés sur cassette audio.
Sinclair su s’entourer de bonnes maisons d’édition. En n’imposant pas
de politique draconienne à ses développeurs (au contraire des
constructeurs de console plus tard), Sinclair prit sous son aile les
meilleurs développeurs.
Aux USA et en Allemagne, le Spectrum ne pu s’imposer : manque de
graphisme et pas de son. Pour les programmeurs anglais, ce minimalisme
fut une chance. Sur les autres micros, sprites et scrolling étaient
supportés par le hardware. Alors qu’un programmeur sur C64 utilisait
ces routines présentes en ROM, sur Spectrum on devait programmer un
jeu à partir de rien. Au final, on a eu droit à une grande variété
graphique et de gameplay.
Cette inventivité des jeux Spectrum a ouvert la voie aux stars de la
génération Amiga et Playstation. Alors que les conversions de jeu
d’arcade étaient nulles, les jeux originaux développés sur Spectrum
faisaient appel à de nouvelles idées et de nouvelles compétences.
QL
En 1984, Sinclair
sortit le successeur du Spectrum, un modèle professionnel, le QL basé
sur une version 8bits du microprocesseur 68000 de Motorola, le 68008
cadencé à 8MHz. Le QL avait 128 Ko de RAM, une résolution standard de
256x256 en 8 couleurs et une haute résolution de 512x256 en 4
couleurs.
Malheureusement les retards et les problèmes techniques eurent raison
de cette machine qui ne faisait pas le poids face aux
Amiga et Atari
ST. |
Alien 8
Pyjamarama
|