A la fin des années 80,
environ 40 millions de NES ont été vendues et chaque semaine, quelques
centaines de milliers d’unités sortent des usines. Dans ces
conditions, Nintendo n’était pas pressé de passer à la génération
suivante. Alors que
Sega et NEC voyaient le futur en 16-bits et CD, le
numéro un du marché prenait son temps pour calmement préparer sa nouvelle
plateforme. Ce n’est qu’en 1990 qu’arriva la Super Famicom, 3 ans
après la PC-Engine et 25 mois après la Mega Drive. Il fallut un an de
plus pour que la console sorte en Europe. La fin de l’ère 8-bits
arriva à l’été 1992. Le plan tranquille de Nintendo fonctionna. Au
Japon la Super Famicom dépassa immédiatement la Mega Drive. Les
meilleurs développeurs supportèrent la machine.
Techniquement la Super Nintendo n’était pas supérieure à ses
concurrentes la Mega Drive et la PC-Engine. Alors que Sega utilisait un
pure 68000 16-bits, Nintendo opta pour le A 65816, successeur du vieux
6502, cadencé à 3,58MHz. Par contre, la Super Nintendo avait une
meilleure architecture graphique et une puce sonore puissante. De plus
les éditeurs pouvaient ajouter des processeurs supplémentaires dans
les cartouches de jeu afin d’améliorer les performances. |
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