Vous trouverez ci-dessous une sélection de machines
qui à un moment ou à un autre m'ont fait rêvé.
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En 1977 est sorti l’Apple 2. Il a longtemps été
considéré comme la Rolls de la micro-informatique. Basé sur l’Apple 1,
c’est le premier succès commercial d’Apple. L’Apple 2 possède 4 Ko de
RAM extensibles à 64 Ko et se connecte sur la prise antenne UHF. Sa
grande force à l’époque est d’avoir 8 slots d’extension. Sa résolution
est de 280 x 192 en 4 couleurs (6 dans sa version plus). En 1981, on
le trouvait nu à plus de 12 000 F. Une carte additionnelle permet de
le connecter sur la péritel et d’atteindre la très haute définition
(560 x 192). En 1983 il est remplacé par le modèle 2e qui sera produit
pendant 10 ans
.
Karateka |
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Nom |
Apple II |
Vitesse |
1 MHz |
Origine |
USA |
RAM |
4 Ko (ext. à 64 Ko) |
Sortie |
1977 |
ROM |
12 Ko |
Fin de production |
1983 (1993 pour le IIe) |
Mode graphique |
240 x 192 4 couleurs |
CPU |
MOS 6502 |
Son |
1 voix |
Quand Lord Sinclair lance le ZX81 sur le marché en
1981, c’est une véritable révolution. Pour la première fois on peut
obtenir un vrai micro-ordinateur à prix raisonnable : 580 F.
D’ailleurs pour payer encore moins cher, il était même possible de
l’acheter en kit et de le monter soi-même.
On branche l’appareil sur la prise antenne de la télévision et après
une recherche de canal, on obtient l’image tant attendue. La
définition est de 44 x 64 points. Ici pas de couleur et pas de son. La
capacité mémoire est de 1 Ko.
Sa large diffusion a permis l’éclosion de nombreuses extensions. La
mémoire tout d’abord. On pouvait trouver des extensions de 16, 32, 48
Ko et même 1024 ko. Différents claviers ont vu le jour pour pallier
l’insuffisance de l’original (touches sensitives dont certaines
avaient 5 fonctions différentes), depuis le simple clavier mécanique
se collant sur celui d’origine et transmettant la pression, jusqu’au
vrai clavier électronique autorisant une frappe rapide et agréable.
Une carte sonore à trois voix simultanées donne une nouvelle dimension
aux jeux. Une carte vidéo offre 16 couleurs et une connexion via la
prise péritel. Bien sûr on trouve plusieurs types de joysticks.
Le ZX81 est le successeur du ZX80 qui était plus limité : il ne
supportait pas les nombres à virgule et on ne pouvait pas enregistrer
les programmes sur cassette.
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Crazy Kong |
Nom |
ZX81 |
Vitesse |
3,5MHz |
Origine |
Angleterre |
RAM |
1 Ko (901 octets utilisables) |
Sortie |
1981 |
ROM |
8 Ko |
Fin de production |
|
Mode graphique |
64 x 44 monochrome |
CPU |
Zilog Z80A |
Son |
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Lorgnant sur le succés de l’Atari VCS et de la
Matel Intellivision, Coleco lance sa console de jeu, la Colecovision,
en 1982. Etant sortie après ses concurentes, la Coleco bénéficiait
d’un hardware supérieur : un microprocesseur Z80A à 3,58 MHz, 8 Ko de
RAM, 16 Ko de VRAM, 3 canaux sonores et un chip graphique Texas
Instruments offrant 16 couleurs, 32 sprites et une résolution de 256 x
192. Cette avance technologique permettait d’avoir des jeux proches
des versions d’arcade.
Malgré ces atouts la concurrence était rude avec le géant Atari, qui possédait la
majorité des licences d’arcade, et Matel qui était le spécialiste des
simulations sportives. Mais Coleco se débrouilla pour
obtenir des licences de petits jeux à fort potentiel comme Mr Do, Lady
Bug, Cosmic Avenger ou Venture. Les bonnes relations avec Sega
permirent de sortir Zaxxon, un jeu en 3D du plus bel effet.
Mais le plus fort est l’accord avec Nintendo pour une exclusivité de 6
mois sur la licence Donkey Kong. L’excellente version Coleco était
vendue exclusivement accompagnée de la console afin de pousser les
gens à l’acheter.
Différents périphériques furent créés dont notamment un adaptateur
permettant d’utiliser les cartouches de l’Atari VCS. En 2 mois, Coleco
en vendit 150 000 et Atari perdit les procès intentés
contre Coleco.
En 3 ans, plus de 6 millions de consoles ont été vendues et plus de
170 jeux ont vu le jour. |
Donkey Kong
Schtroumft |
Nom |
Colecovision |
Vitesse |
3,58MHz |
Origine |
USA |
RAM |
8 Ko |
Sortie |
1982 |
ROM |
|
Fin de production |
1984 |
Mode graphique |
259 x 192 16 couleurs |
CPU |
Zilog Z80A |
Son |
3 voix |
Lord Clive Sinclair n’a pas apprécié que la BBC, la
télévision britannique, ait choisi la firme Acorn Computer pour
produire un micro-ordinateur devant servir de support aux émissions
hebdomadaires qu’elle réalisait sur l’informatique.
Sa réponse fut le ZX Spectrum sorti en 1982. Un micro-ordinateur
simple à installer et se branchant sur la prise péritel. Le clavier,
meilleur que celui du ZX81, est en gomme et mou à la frappe. La
résolution est de 176 x 256 et l’on a droit à 8 couleurs. Pour 1850 F
on avait la version 16 Ko et 48 Ko pour 500 F de plus.
Bruce Lee |
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Nom |
ZX Spectrum |
Vitesse |
3,5MHz |
Origine |
Angleterre |
RAM |
16 ou 48 Ko |
Sortie |
1982 |
ROM |
16 Ko |
Fin de production |
1984 |
Mode graphique |
256 x 192 8 couleurs |
CPU |
Zilog Z80A |
Son |
1 voix |
Quand le Commodore 64 (C64) sort en 1982, on ne se
doute pas qu’il va devenir mythique. Le C64 possède un véritable
synthétiseur musical à trois voix. Sa résolution est de 320 x 200 en
16 couleurs. Il était proposé en 1983 à 3900 F. Ses nombreuses
qualités (résolution, couleurs, sons, clavier, RAM) lui ont donné une
longévité record de 11 ans. Environ 30 millions d’unités ont été
vendues. D’aspect extérieur proche de son ancêtre le VIC20 il est doté
d’un MOS 6510 et de 64 Ko ce qui lui conférait à l’époque un très bon
rapport puissance/prix.
Bruce Lee |
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Nom |
Commodore 64 |
Vitesse |
0,985 MHz |
Origine |
USA |
RAM |
64 Ko |
Sortie |
1982 |
ROM |
20 Ko |
Fin de production |
1993 |
Mode graphique |
320 x 200 16 couleurs |
CPU |
6510 |
Son |
3 voix |
En 1984, l’Oric Atmos succéde à l’Oric-1 sorti un
an plus tôt. Un nouveau boîtier et quelques nouvelles instructions les
différencient. Pour connecter l’ordinateur, il faut une bonne dose de
patience car les fils sont nombreux. Le mode graphique offre 256 x 192
pixels avec deux couleurs. L’un des principaux défauts de l’Oric est
la grande difficulté rencontrée pour charger un logiciel sur cassette.
Il était proposé à 2500 F. Ce fut un véritable succès en France.
C’était clairement le compétiteur du Sinclair ZX Spectrum.
L'aigle d'or |
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Nom |
Oric Atmos |
Vitesse |
1 MHz |
Origine |
Angleterre |
RAM |
16 ou 48 Ko |
Sortie |
1984 |
ROM |
16 Ko |
Fin de production |
1986 |
Mode graphique |
240 x 200 2 couleurs |
CPU |
6502A |
Son |
3 voix |
En janvier 1984, Sinclair propose le QL, un
ordinateur, au look ravageur, destiné aux professionnels. Il est
considéré comme le premier échec commercial de la firme. Doté d’un
microprocesseur Motorola 68008, c’est le premier micro grand public 32
bits. Clive Sinclair s’est empressé de le sortir avant le Macintosh
d’Apple espérant lui damer le pion. Malheureusement pour lui, c’est
Apple qui gagna la partie.
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Nom |
QL (Quantum Leap) |
Vitesse |
7,5 MHz |
Origine |
Angleterre |
RAM |
128 Ko |
Sortie |
1984 |
ROM |
48 Ko |
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Modes graphiques |
256x256 8 couleurs
512x256 4 couleurs |
CPU |
Motorola MC 68008 |
Son |
beeper |
A plus de 30 000 F, le Macintosh d’Apple était
réellement une machine de rêve. Sorti en 1984, on entre dans une
nouvelle dimension. Sa résolution est de 342 x 512 en noir et blanc et
son moniteur est excellent. Résolument professionnel, avec lui c’est
l’avènement de la souris et des fenêtres, bref de l’interface
graphique. Une interface plus humaine et plus intuitive qui fera son
succès. Malgré la concurrence de l’Atari et de l’Amiga en 1986, Apple
garde le cap avec la version Plus du Macintosh grâce à son image de
sérieux. |
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Nom |
Macintosh |
Vitesse |
7,83 MHz |
Origine |
USA |
RAM |
128 Ko (extensible à 512) |
Sortie |
1984 |
ROM |
64 Ko |
Fin de production |
1985 (1990 modèle +) |
Modes graphiques |
512 x 342 noir et blanc |
CPU |
Motorola MC 68000 |
Son |
4 voix |
L’Amstrad CPC6128 à sa sorti en 1985 offrait un
rapport qualité/prix imbattable. Avec son concept de tout en un, on
dispose d’un lecteur de disquette intégré et d’un moniteur monochrome
ou couleur. Il n’y a qu’une prise de courant à brancher et c’est
parti. Challenger du Commodore 64, il offre 16 couleurs en 200x160 et
4 en 640x200.Une erreur stratégique à long terme d’Amstrad est d’avoir
utilisé le format 3" pour ses disquettes, format moins répandu que le
5"1/4 ou le 3,5". La gamme des CPC (le 464 était doté d’un lecteur de
cassette) fut un immense succès commercial.
Bruce Lee |
BombJack |
Nom |
Amstrad CPC6128 |
Vitesse |
4 MHz |
Origine |
Angleterre |
RAM |
128 Ko |
Sortie |
1985 |
ROM |
48 Ko |
Fin de production |
1990 |
Modes graphiques |
160x200 16 couleurs,
320x200 4 couleurs,
640x200 2 couleurs |
CPU |
Zilog Z80 |
Son |
3 voix |
En 1985, l’Atari 520ST est beau et performant. Son
microprocesseur 16 bits à sa sorti l’aurait placé dans les machines
professionnelles, mais proposé à 10 000 F (5000 deux ans plus tard),
il était moins cher que l’Apple IIe qui apparaissait d’un coup bien
dépassé. Doté d’une interface MIDI pour le raccordement aux
instruments de musique électronique, il devient le chouchou des
musiciens. Les résolutions disponibles vont de 640 x 400 en monochrome
à 320 x 200 en 16 couleurs parmi 512. C’est "le Macintosh du pauvre" (Jackintosh
en référence à Jack Tramiel le PDG d’Atari). La souris et l’interface
graphique (GEM) rappellent furieusement l’ordinateur d’Apple. |
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Nom |
Atari 520ST |
Vitesse |
8 MHz |
Origine |
USA |
RAM |
512 Ko |
Sortie |
1985 |
ROM |
192 Ko |
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Modes graphiques |
320x200 16 coul parmi 512
640x200 4 coul parmi 512
640x400 monochrome |
CPU |
Motorola MC 68000 |
Son |
3 voix |
La riposte de Commodore face au 520ST d’Atari en
1987 se nomme Amiga 500. La guerre entre les deux est sans merci et
les partisans de l’un dénigrent ceux de l’autre à longueur de temps. |
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Nom |
Amiga 500 |
Vitesse |
7,14 MHz |
Origine |
USA |
RAM |
512 Ko |
Sortie |
1987 |
ROM |
256 Ko |
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Modes graphiques |
320x256 32 c. parmi 4096
320x512 32 c. parmi 4096
640x256 16 c. parmi 4096
640x512 16 c. parmi 4096 |
CPU |
Motorola MC 68000 |
Son |
4 voix |
Au début des années 1990, les micro-ordinateurs 8
bits ont quasiment disparu et les deux 16 bits grand public sont en
voix d’extinction. C’est la montée en puissance du standard PC qui va
peu à peu s’imposer. D’abord peu sexy, c’est MS Windows qui va ouvrir
le monde PC au grand public. Sorti fin 1985, Windows 1 n’est pas
mémorable. D’ailleurs les versions suivantes ne sont guère mieux. Il
faut attendre 1992 et la version 3.1 et surtout 1a version 3.11 de
1993 pour avoir un système et une interface graphique performants sur
PC (9 ans après le Macintosh d’Apple). Mais ce n’est qu’en 1995 que
Windows acquiert ses lettres de noblesse avec Windows 95 dont
l’interface moderne s’approche de ce que l’on peut trouver chez Apple.
Aujourd’hui la micro-informatique fait partie de
nos vies. L’ordinateur et ses données sont omniprésents. Internet
change nos habitudes. L’avenir verra sûrement une simplification
accrue des interfaces.
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